1760-11-02, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Voicy un arabe mon cher monsieur, il est né dit il auprès de la terre sainte, il m'est venu voir.
Il sait touttes les langues. Il voiage partout. Il a le visage bien blanc pour un arabe. Il m'a dit qu'il allait à Lyon et de là à Marseille. Si vous pouvez sans vous gêner, luy procurer quelque agrément à Lyon, et quelque lettre de recommandation à Marseille sans vous comettre, je prends la liberté de vous l'adresser, il m'a paru instruit, et modeste. V. t. h. ob. sr.

V.