1759-09-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Grâces soient rendues à mr Camp pour ses fleurs.
Nous avons un téâtre qu'on va voir par curiosité. Rien n'est si brillant.

Les saucières comme mr Tronchin voudra. Il est bien le maître de tout.

Nous allons faire la muraille de la Chine à nous deux. Je me charge du remuement des terres, terrible ouvrage.

Pouvez vous mon cher correspondant fournir à la fin d'octobre lettre de 12000 livres à Turin sans perte?

Le parlement de Paris est bien loin de ressembler au parlement d'Angleterre. Aussi n'est il pas fait pour cela.

Je vous réitère mes tendres remerciements pour touttes vos bontez.

V.