Au château de Fernei, pays de Gex, par Genève, 20 novembre 1758
Mon cher ami, je suis bien fâché d'avoir perdu un temps précieux à répondre au misérable qui devait oublier les morts et respecter les vivants.
Mais un homme d'un très grand mérite et d'un très bon conseil, qui m'apporta ces jours passés le Mercure suisse, me dit qu'il fallait absolument faire rougir et faire repentir l'ennemi de la société. J'ai rempli les devoirs d'un homme et d'un ami; et c'est à ces deux titres que je vous demande votre suffrage.
V.