1757-11-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Le roy de Prusse avoue qu'il a eu cent hommes de tuez et deux cent soixante de blessez dans notre bataille des éperons.
Voiez la malice d'avoir placé de l'artillerie sur des plataux sans que nos généraux s'en soient doutez.

Je vous ay demandé mon cher monsieur bien des choses pour me consoler. J'ajoute à mes insolences une veste d'or écrazé à fonds cramoisi. J'attends touttes les bontez de M. Robert Tronchin, son fermier va vite planter, et finit.

V.