1757-11-19, de Voltaire [François Marie Arouet] à Marie Ursule de Klinglin, comtesse de Lutzelbourg.

Je n'ay que le temps et à peine la force madame de vous dire en deux mots combien je suis affligé du dernier malheur.
On doit le sentir plus vivement à Strasbourg qu'ailleurs. Je ne sçais si mr votre fils était dans cette armée. En ce cas je tremble pour luy. Si vous avez une rélation je vous supplie de vouloir bien me l'envoier.

Madame Denis est très malade. Je la garde. Pardon d'écrire si peu. Je répare cela en aimant baucoup.

Vous connaissez mon tendre respect.

V.