1757-02-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Henri Louis Lekain.

Mon cher le Kain ma recommandation, la recommandation d'un suisse, n'est pas d'un grand poids.
Cependant j'ay écrit comme vous l'avez voulu.

Est il vray que le lendemain de cet horrible assassinat votre camarade Dubreuil reçut une lettre adressée à un autre Dubreuil, la quelle lettre contenait ces mots, fuiez le coup est manqué? Voylà des tragédies bien abominables.

Je vous embrasse.

V.

J'écris peu et tard, mais c'est que je travaille et que je suis malade.