24 7^bre 1756

Vu la remontrance faite le 6^e du présent mois par le Receveur Jeanmaire par la quelle il expose que le payement de la rente duë au S. de Voltaire d'une demie année montant à quatorze mil Cent soixante deux Livres dix sols sans les fraix d'agio sera échuë au 30^e de ce mois et que sa caisse ne pourra fournir pour ce tems là au plus que huit mil Livres, demande en conséquence qu'on lui prescrive la conduite qu'il doit tenir dans cette circonstance et s'il doit prendre des arrangemens pour que le S. de Turckheim lui avance le surplus de lad. somme: On ordonne au Remontrant de tâcher d'engager par une Lettre polie led. S ^r Voltaire à se contenter d'un à compte de huit mil Livres sous promesse de lui faire toucher le restant au plutôt possible et dans le tems qu'il croira que sa caisse pourra le fournir, sur quoy il fera ensuite son raport pour àvuë d'icelui étre ordonné ultérieurement sur le mérite de lad: remontrance.
En la Chambre des finances le 24^e7bre 1756

Defaber E. D. Franckenberg