1755-11-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Mon cher ami Malgré les tristes réflexions que le désastre du Portugal et de l'Espagne fait faire sur les misères de ce monde, et malgré le profond néant de cette vie, il faut pourtant songer à ses petites affaires.
Je vous prie d'envoier à l'imprimeur des nouvelles littéraires cette copie de la lettre de l'académie. Rien ne me parait plus propre à imposer silence à la sottise et à la malignité.

Mille compliments à toutte votre famille.