1753-07-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Johann Erasmus von Senckenberg.

Je partis si tard hier, monsieur, j'étais si malade que je ne pus avoir l'honneur de prendre congé de vous.
Ma destinée a été de souhaitter en vain de jouir de vos bontez et de votre société, et d'être inutilement dans la même ville que vous. Je vous prie de permettre que je fasse icy mes compliments aux personnes qui sont auprès de vous, et à cet officier que vous m'amenâtes, qui m'a paru si aimable et qui ne m'a vu que sur mon grabat. Je ne crois pas que vous ayez au monde un serviteur plus inutile et plus attaché que

V….