1753-01-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charlotte Sophia van Aldenburg, countess of Bentinck.

Je vous conjure de faire aussi partir celle là.
Pardonez à un infortuné qui abuse de vos bontez, comment pourai-je jamais reconnaître tout ce que vous faites? Je verse des larmes d'attendrissement et de reconnaissance, et non pas de douleur.

Je ne sçai s'il ne faudra pas affranchir. Je suis bien honteux. Adieu, ma vie est entre vos mains, et mon âme est à vous seule, adieu vous qui êtes née pour les actions généreuses.