1751-03-07, de Voltaire [François Marie Arouet] à Claude Étienne Darget.

Il se peut faire, mon cher ami, qu'il y ait quelque lettre pour moi à Potsdam, car j'avais donné cette adresse, comptant pouvoir y être il y a longtemps.
Je vous prie de vouloir bien faire dire à la poste, par un de vos gens, qu'on me renvoie mes lettres, s'il y en a; je vous serai bien obligé. Voici un petit rayon de soleil, mais il faudrait que dieu, sous son bon plaisir, redoublât la dose. Ayez soin de vous; je vous embrasse tendrement.