1745-11-17, de Voltaire [François Marie Arouet] à Antoine Gaspard Grimod de La Reynière.

Je suis dans un si triste état monsieur et ma santé est si empirée que je n'ay pu venir vous remercier de touttes vos bontez.
Mais plus mon état est à plaindre, plus je compte sur la bienveillance que vous avez toujours eue pour moy. Je vous supplie de vouloir bien honorer de vos attentions ce paquet pour M. le cardinal Querini, qui m'est fort important. Je vous ay toujours obligation, monsieur. J'ay l'honneur d'être avec la plus vive reconnaissance

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire