Versailles, 2 juin 1742
Sire,
Il m'est impossible de contenir ma joie et de ne la pas marquer à votre majesté, les bontés dont elle m'honore m'autorisent à prendre cette liberté, et à joindre ma voix au concert de louanges qui retentit ici au nom de v. m. Nous lui devons les avantages de la guerre, et je me flatte que nous lui devrons encore ceux de la paix.
Pour moi, qui ai le bonheur d'avoir la première connu et admiré v.m., je serai toute ma vie celle qui prendrai le plus de part à sa gloire, et qui serai avec le plus profond respect, etc.