le Berlin 26 Janv. 1739.
Monsieur Thieriot, Je vois avec beaucoup de peine tous ces démêlés littéraires dont vous me parlés: ce qui me surprend c'est de vous voir biaiser dans une affaire qui concerne Monsieur de Voltaire, que vous aimés, et que vous estimés.
La véritable amitié me semble d'un caractère bien différent. La Sincérité dont vous paroissés vouloir faire profession, est incompatible avec les tergiversations que vous affectés dans vôtre témoignage. Rendés justice à la vérité, si vous voulés mériter mon estime. Je suis Monsieur Thieriot, Vôtre trés affectionné
Federic
Il me faut cependant avoir le libelle Diffamatoire. J'espère que Vous marquerai la fermeté d'un honet home dans une affaire où l'honeur et la reconoisance Vous engagent à déposér en faveur de Votre bien faiteur.