1738-07-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Claude Henri Feydeau, comte de Marville.

Monsieur,

Je me donnerai bien garde de vous prier de vous ennuyer à la lecture du livre que j'ay l'honneur de vous présenter, mais je ne peux m'empêcher de saisir cette occasion de vous marquer combien je vous suis attaché, et de vous faire souvenir d'un ancien serviteur qui compte toujours sur vos bontez; je suis avec Respect

Monsieur

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire