1738-07-09, de Voltaire [François Marie Arouet] à Pierre Louis Moreau de Maupertuis.

Voyez notre maitre à tous si vous voulez permettre que je vous adresse cette drogue.
Vous m'avouerez que j'ay quelque raison d'être piqué contre le pédant de continuateur qui m'insulte encor après avoir gâté mon œuvre.

Que Neuton vous tienne en sa sainte et dignegarde! Si vous trouvez quelque sottise dans mon bavardage, ayez la bonté de la corriger. Emilie vous en prie. Je suis toujours à vos genoux avec mon encens à la main, et mon ignorance dans la tête.

V.