ce 18 [March 1737]

Je vous écris encor un petit mot mon cher abbé pour vous suplier de ne rien signer sur l'afaire de Bouillé Ménard sans relire auparavant le contract que je suppose que vous avez.
Le principal de la dette de m^r de Richelieu est de 46417 au 5 may 1735.

Il y faut joindre les intérêts jusqu'au jour du payement comme le transport le porte. Il faut savoir encor si cela est sujet au x^ème, la dette étant antérieure à l’établiss^t du x^ème. Vous pouriez toujours recevoir sauf à revenir à mes droits.

Songez bien qu'au 5 may 1737 il me revient à prendre sur la terre de Bouillé Menard 52058^lt dont je ne crois pas que je doive le x^ème. Vous vous en informerez. Vale.