à Fontainebleau ce samedy [15 November 1732]
Pardon monsieur.
Mes tentations sont allées au diable d'où elles venoient. Votre première lettre m'a batisé dans la relligion neutonienne, votre seconde m'a donné la confirmation. En vous remerciant de vos sacrements. Brûlez je vous prie mes ridicules objections, elles sont d'un infidèle. Je garderay à jamais vos lettres, elles sont d'un grand apôtre de Neuton, lumen ad revelationem gentium. Je suis avec bien de l'admiration, de la reconnoissance et de la honte votre très humble et indigne disciple
Voltaire