[p. 1] Monsieur 1,
J'ose solliciter de votre obligeance une nouvelle faveur2 après toutes celles dont je vous suis si redevable. Je n’ai pris cette liberté que parce que j’ai pensé que cela ne dérangerait personne : ce serait de faire substituer à mon tableau des Convulsionnaires de Tanger 3 celui du Kaïd marocain 4 qui est au côté opposé de la galerie.
Recevez de nouveau mes remerciements de la belle place que vous avez donnée à mon tableau de Medée 5 et aussi d’avoir bien voulu la lui [p. 2] conserver au renouvellement.
Agréez en même temps l’expression de la haute considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre très obéissant serviteur,
Eug. Delacroix
le 6 mars 6.