1777-10-29, de Voltaire [François Marie Arouet] à René François Chauvin Doigny Du Ponceau.

Le solitaire de Ferney, accablé d'années et de maladies, a été hors d'état d'écrire depuis trois mois.
Il profite dans ses souffrances d'un moment de relâche pour remercier M. D'Oigni, et pour lui témoigner avec reconnaissance combien il a reçu de consolation en lisant le Panégyrique du chancelier de l'Hôpital. Il voudrait pouvoir donner plus d'étendue à l'expresson de ses sentiments. Il supplie M. D'Oigni de lui pardonner si le misérable état où il est ne lui permet pas de lui dire plus au long combien il est son très humble et très obligé serviteur,