13e janv: 1775, à Ferney
Le vieillard de Ferney, Monsieur, rendra bientôt compte fidèle à Mr Le Gouz des justes honneurs qu'on a rendus à sa mémoire.
La bonté que vous avez eue de m'envoier son éloge a été pour moi une grande consolation. Agréez mes très sensibles remerciements. Je vous suplie Monsieur, de vouloir bien présenter mon profond respect à L'académie, et mon regrêt de mourir sans avoir pu profiter de ses séances et de ses instructions.
J'ai l'honneur d'être avec les sentiments les plus respectueux, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire