1772-02-19, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Augustin Feriol, comte d'Argental.

J’envoie à mes anges la petite boëte de montres dont Monsieur D’Ogni a la bonté de se charger.
J’y joins la facture du sr Valentin. La Dame Lejeune poura vendre ces montres ce qu’elle voudra, une à une; le profit sera pour elle; Valentin dit qu’il les lui donne au prix coûtant.

Je remercie bien tendrement mes anges de la protection qu’ils donnent à ma colonie. Si on ne peut vendre ces montres Valentin viendra les reprendre au premier voiage qu’il fera à Paris.

Mes anges me demanderont pourquoi je n’ai pas ajouté à ce paquet celui de mon jeune candidat? C’est que le paquet eût été trop gros, et que je n’ai pas voulu abuser de l’indulgence extrême de Mr D’Ogni. Voicy encor d’autres raisons dans ce petit billet séparé qui est pour mes anges et pour Monsieur de Thibouville.