1771-08-19, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Frédéric Gabriel Christin.

Courage mon cher philosophe, vous attendez un peu longtems, mais vous gagnerez la bataille.
On a fort aplaudi à celle que l’ancien parlement de Bezançon a perdu.

Ne manquez pas je vous en prie de mettre une feuille de Laurier dans vôtre Lettre quand vous m’apprendrez le gain du procez des esclaves. Il faut qu’à vôtre retour vous aiez une place de conseiller. Personne ne le mérite mieux que vous.

Le vieux malade vous embrasse bien tendrement.

V.