1771-07-31, de Voltaire [François Marie Arouet] à Denis Pierre Jean Papillon, duc de La Ferté.

J’étais bien loin d’espérer, Monsieur, que ces rentes seraient paiées, et vous m’avez très agréablement surpris.
Ce qui me fesait croire qu’elles étaient en souffrance c’est que l’on ne paie point les rentes de la compagnie des Indes. Je n’ai jamais que des remerciements à vous faire, et je sais que je ne suis pas le seul. Jouïssez Monsieur, nonseulement de vôtre belle terre de Laferté dans le sein de vôtre famille, mais jouïssez surtout du noble plaisir de rendre de bons offices autant que vous le pouvez.

J’ai l’honneur d’être avec bien de la reconnaissance, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire