8e auguste 1770 à Ferney
Je vous remercie, Monsieur, de l'avis que vous m'avez donné du paiement des 150£.
C'est un secours qui est venu fort à propos pour des artistes qui travaillent chez moi.
Je vous remercie encor du vin que vous m'envoiâtes il y a quelques mois, il est devenu fort bon. Si vous pouvez m'en envoier encor un gros tonneau je vous serai bien obligé; sinon je vous suplie de m'en faire venir de Languedoc par vos correspondants; je compte toujours sur vos bontés, mais je crains d'en abuser.
J'ai l'honneur d'être, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire