à Ferney 2e février 1767
Je partage vôtre joie, Madame, celle de Made vôtre fille, et celle de tous les honnêtes gens.
Je fais à made vôtre fille et à Mr vôtre gendre les compliments les plus sincères. Je voudrais que tous vos enfans se mariassent, et que vôtre nom se perpétuât à jamais, pour servir d'un témoignage éternel à vôtre probité et à l'iniquité infâme des juges qui auraient dû avoir sur l'épaule les fleurs de Lys sur lesquelles ils osent s'asseoir. Je vous souhaitte à vous et à toute vôtre famille la prospérité que vous méritez.
J'ai l'honneur d'être, madame, avec tous les sentiments que je vous dois, vôtre très humble et très o: sr
V.