1766-09-22, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jacques Lacombe.

Vous êtes trop bon, Monsieur, de m'envoier toutes les feuilles.
On s'en raporte entièrement à vous; vous avez trop de goût, et vous écrivez trop bien, pour ne pas faire une édition correcte. Mon ami est parti de chez moi, ainsi vous n'aurez plus de changements. Vous pouvez continuer cette petite entreprise sans vous gêner. Il vous prie seulement d'ajouter un petit mot dans la dernière scène, c'est à ce couplet d'Octave.

. . . Je suis le maître de son sort.
Si je n'étais que juge il irait à la mort eta

Il faut mettre en titre

Octave (après un long silence.)

Mr Pankouke vôtre confrère, qui me parait un homme d'esprit très instruit, m'a fait l'honneur de venir chez moi avec made sa femme; j'en ai été fort content. Je voudrais que quelque jour vous en puissiez faire autant. Je vous embrasse de tout mon cœur.