23 juillet 1766
Mon indignation, mon horreur augmentent à chaque moment, mon cher frère.
Vous parlez de courage, vous devez en avoir vous et vos amis. Voici une lettre pour Platon. Il faudrait tâcher de prendre un parti, et si vous me donnez votre parole, je vous réponds du succès, je dis même du succès le plus flatteur. Il faut savoir quitter un cachot pour vivre libre et honoré. Je vous demande en grâce de m'obtenir l'extrait de la consultation et les noms que j'ai demandés. Voici une lettre de Sirven pour Elie. Adieu. Tous mes sentiments sont extrêmes et surtout celui de mon amitié pour vous.