1765-12-02, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Je ne puis cette fois cy, mon cher frère, vous dire autre chose sinon que je suis fort languissant, que je vous souhaitte la santé la plus ferme, et à Bigex la main la plus prompte.
Mon capucin vous seconde. Protégez moi toujours auprès de Briasson.

Voicy une petite Lettre pour frère Protagoras. Je suis toujours en peine du paquet du sr Boursier.

Si j'avais l'amour propre d'un auteur, je serais un peu fâché que le Kain ait fait imprimer Adélaïde avec quelques vers qui n'ont pas le sens commun, et qu'on a jugé à propos d'y insérer, pour faire ce que les comédiens appellent des coupures.

Buvez avec les sages à la santé du solitaire qui vous aimera jusqu'au dernier moment de sa vie.