1765-01-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

J'ai été obligé d'envoier mon exemplaire de Corneille à l'académie française.
Le négligent frère Gabriel n'en a plus. J'ai fait partir le mien par la diligence de Lyon, adressé à Mr Duclos; il sera probablement à la chambre sindicale. Pouvez vous avoir la bonté de le faire retirer par l'enchanteur Merlin, qui le présentera à Mr Duclos? Vous savez que Mr De La Leu rembourse tous ces petits frais. Je vous demande bien pardon de vous parler de ces guenilles. Je voudrais ne vous entretenir jamais que d'Ecr: L'inf: et de ma tendre amitié pour vous.

Si vous voiez Mr Le Clerc de Montmercy, je vous prie de lui faire de ma part les plus tendres compliments.