[February 1764]
On envoie deux petits chapitres à Monsieur Gabriel, et on ne le fera pas languir.
Il faut entendre encor quelque temps pour faire paraitre à Paris la Tolérance. Le mandement de l'archev: et les brochures de ses adhérants que l'on poursuit avec acharnement, donnent lieu à une inquisition violente sur les livres. Le recueil même des contes et des opuscules de Guillaume Vadé et de Jérôme Carré ne passeraît pas, tout innocent qu'il est, et mr Gabriel fera fort bien de le glisser adroitement avec le Corneille. On regrettera longtemps mr de Malzherbe.
Je demande à cors et à cri les premières feuilles de Guillaume Vadé, je prie instamment mr Cramer de me les envoier.