1763-09-13, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

J'abuse des bontés de mon cher frère, mais je sçais qu'elles sont inépuisables.
Il trouvera dans ce paquet un arrêt du conseil qui a déjà jugé nôtre procez en nôtre faveur. Je l'accompagne d'une Lettre que j'écris à mr Mariette; je suplie mon cher frère de la lire, ce n'est pas un ouvrage bien philosophique, mais il est accoutumé à mêler les affaires aux belles Lettres. Il n'y a que les sots qui prétendent que Les Lettres et les affaires sont incompatibles. J'embrasse cordialement et philosophiquement mon frère.

Ecr. L'inf: