1763-02-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Philippe Debrus.

Je pense qu'il est absolument nécessaire que La servante de me Calas vienne chez moy.
Elle y sera très bien, on luy donnera des gages plus forts qu'à Toulouse. On les luy assurera pour sa vie, on aura soin d'elle si elle tombe malade.

Elle poura répondre devant mon juge que je ferai déléguer par le conseil pour recevoir ses dépositions.

Alors on poura en vertu de ses dépositions faire un nouveau mémoire qui résumant tous les autres achèvera de convaincre le conseil et le public.