1762-12-25, de Baron Heinrich Anton von Beckers à Voltaire [François Marie Arouet].

Monsieur!

Très sensible aux voeux obligeants dont vous voulés bien m'honorer monsieur à L'occasion du renouvellemt prochain de L'année, je vous prie de permettre que je vous les rende par l'assurance de la part sincère que je prendrai toujours à vôtre Conservation et à l'accomplissement de tous vos désirs.

Mon serme Electr et maitre très flatté de vôtre souvenir vous assure de sa parfaite Estime, souhaitant fort le plaisir de vous revoir.

Bien que vous ne me parlés point de vôtre rente viagère, j'ai pourtant mis actuellemt ordre d'en remettre le portant au comencemt du mois prochain au sr Tronchin à Lion à fin de vous le faire parvenir, vous conjurant d'ètre toujours bien persuadé des sentimts les plùs distingués, avec lesquels j'ai l'honeur d'ètre

Monsieur

Vôtre très humble et très obéïssant serviteur
Beckers