1761-08-16, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne de Lafargue.

Moins je mérite vos beaux vers, monsieur, et plus j'en suis touché.
Les belles reçoivent froidement les cajoleries; mais les laides y sont fort sensibles. Je vous répondrais en vers, si je n'étais pas entièrement occupé de ceux de Corneille. Chaque moment que je dérobe au commentaire que j'ai promis sur les ouvrages de ce grand homme, est un larcin que je lui fais; mais je ne puis me refuser au plaisir de vous remercier, et de vous dire avec combien d'estime j'ai l'honneur d'être, &c.