1761-06-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Gaspard Fabry.

Vous ne sauriez croire, Monsieur, combien nous sommes sensibles Made Denis et moi à vos aimables procédés.
Il est bien digne de vous d'empêcher deux hommes de se ruiner en procez. Vous êtes l'arbitre né de ce païs cy. Nous vous attendons aujourd'hui sur les six heures. Je voudrais que ma santé me permit de vous épargner cette peine; j'irais avec le plus grand empressement vous renouveller les sentiments tendres et respectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Monsieur, Vôtre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire