1760-08-13, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

J'ai pris la liberté, Monsieur, de vous demander de quoi peindre en verd mon château de Ferney; Madame Denis prend bien d'autres libertés avec vous.
Vous sçavez toutes les nouvelles. On assure que nous sommes dans Cassel, quoique nôtre réserve ait été un peu entamée. Les Autrichiens prétendent qu'ils tiennent le Roy de Prusse et la Silésie; à la bonne heure si cela peut nous donner une paix dont tout le monde a besoin, hors ceux qui font des fournitures aux troupes.

Voulez vous bien, monsieur, avoir la bonté de faire mettre l'incluse à la poste?

V. t. h. ob. str

V.