à Lausane 26 avril [1758]
Mon cher voisin tout le monde m'a demandé de vos nouvelles, tout le monde s'est informé de la santé de made Pictet et de M. Constant, de madame, de monsieur son fils, et de votre charmante maison.
Je suis arrivé dans le même état que j'étais parti. Le visage de M. Dhermanche et mon derrière sont toujours également persécutez. Je reviendrai aussitôt que j'aurai un petit moment de répit. Il est bien hardi à moy d'acheter des pausesà vie dans le bel état où je suis. Je ne peux encor vous rendre de réponse positive sans avoir vu Le local. C'est tout ce que peut vous dire àprésent un pauvre malade qui vous est tendrement attaché et à toutte votre famille.
V.