1758-02-11, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Élisabeth de La Vergne, comte de Tressan.

J'ai pris l'énorme liberté, monsieur, de vous envoyer une bibliothèque complète de fatras imprimés à Genêve chez les frères Cramer.
Je vous en demande bien pardon. J'aimerais mieux un quart d'heure de votre conversation que les 17 volumes qu'on doit avoir eu l'honneur de vous adresser de ma part.

J'ai reçu une lettre assez singulière et des vers plus étranges d'un séminariste de Toul nommé m. Légier. Il se renomme de vous. Je n'ai pu lui faire réponse, parce que je suis très malade. C'est tout ce que je peux faire de vous écrire ces quatre lignes. Voici la copie de ce qu'on lui répond pour moi. Je vous présente mon respect, et mon regret de mourir sans vous voir.

V.