aux Délices, 12 décembre 1757
Ma mauvaise santé, monsieur, m'a empêché de vous remercier plus tôt de votre poème sur l'amiral Byng; je suis d'autant plus sensible à votre ouvrage que j'avais fait ce qui était en moi pour sauver la vie à cet infortuné; je lui avais envoyé les témoignages de m. le maréchal de Richelieu et de nos marins qui tous le justifiaient.
Mes soins, dont il m'a témoigné sa reconnaissance en mourant, n'ont servi qu'à rendre sa condamnation plus injuste. J'ai l'honneur d'être, monsieur, avec l'estime que je vous dois, votre très humble et très obéissant serviteur,
Voltaire gentilhomme ordinaire du roi