Chamb . 22 Juillet [1757]

M^r

J'entre si bien dans vos sentiments, qu'ayant oui dire la même chose que vous, j'écrivis samedi dernier à m^r le Past^r Sarrasin, pour le prier instam^t de dissuader ou de contremander tout envoi polémique.
J'ignore ce que cela aura opéré, et je souhaite come vous que toute cette noize soit absolum^tétouffée. Mais comptés que le prem^r mouvem^t d'indig[n]ation ayant été très vif, et tel qu'il auroit pu l'être encore davantage par diverses circonstances, il a bien falu qu'un certain public jettât son feu par quelque endroit; mais que cela soit fini et vivons en paix, s'il est possible; je vous prie de témoigner à m^r de Vol. dans l'occasion que ce sont là mes sentiments tels que je les ai manifestés assés nettement à m^r Chais notre commun ami. Emploiés moi, et emploiés vous, autant qu'il se pourra, à tout pacifier. J'ay l'hon^r d'être avec une considération distinguée

v. t. &c.