aux Délices 4 Decbre [1755]
On me presse extrêmement, Monsieur, pour l'œuvre du seigneur.
J'ai la fièvre, et je ne veux point mourir sans avoir satisfait mon zèle. Prenez cela, si vous voulez, pour un transport au cerveau; mais je vous demande en grâce de vouloir bien me dire si vous avez donné à un imprimeur l'oraison funèbre de Lisbonne, et encor à quel imprimeur. Si vous n'en avez point trouvé, ayez la bonté de me renvoyer le sermon; je trouverai pratique sur le champ. Pardonnez-moi mes saintes importunités.
Le malade vous embrasse sans cérémonie.
V.