1754-11-09, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Louis Defresnay.

Il faut toujours que j'aye à vous remercier mon cher amy.
Je vous prie de ne point payer d'avance le port de la malle que vous avez la bonté de m'envoyer. Vous voyez que quand les voituriers sont ainsi payez ils s'acquitent bien mal de leur commissions. Ce n'est qu'à force de menaces qu'on vient dans le moment d'obliger le maître de l'auberge qui avait mon balot à le rendre. Il ne me reste qu'à vous dire combien je vous suis obligé, et à quel point je vous aime, et désire de vous revoir.