1754-07-08, de Michel Lambert à Marie Louise Denis.

J'attands Monsieur de vos nouvelles avec impassience.
Je vis Mr de Malzerbe le jour de mon départ sur une lettre que je reçus de mon oncle. Il m'apprit que vous imprimiez le troisième tome. Vous avez dû recevoir la préfasse depuis. Je vous suplie de me mender où en est l'affaire de Pagni. J'espère que vous voudrez bien la suivre. Je compte entièrement sur vous. Mon oncle avait promis à Cheflingue qu'il lui donneroit le temps de débiter son édition avant que d'envoier son livre à Paris. Voilà pour quoi il n'a pas pu vous l'envoier.

Adieu, nous sommes tous en assez bonne santé, mais on me presse de finir et je n'ai que le temps de vous dire que je vous suis attachée de tout mon cœur. Mille complimens je vous prie à mme Lamber.