1752-12-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charlotte Sophia van Aldenburg, countess of Bentinck.

Mon ange tutélaire a dû recevoir encor un paquet aujourduy par celuy de ses gens qui est venu ce matin, elle ne peut àprésent recevoir que ma tendre reconnaissance.
Le médecin Akakia me prescrit un grand régime, mais j'espère que dans quelques jours je viendray me mettre à vos pieds. Mg. le prince Louis ne devait pas vous quitter, vos deux âmes sont faittes l'une pour l'autre.

Je vous supplie de me mander par un domestique que j'envoye avec le vôtre si vous avez reçu le paquet de ce matin.