1752-08-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Baptiste de Boyer, marquis d'Argens.

Ou je me trompe, mon cher Isaac, ou m. de Prades, que je ne veux plus nommer abbé, est l'homme qu'il faut au roi et à vous. Naïf, gai, instruit et capable de s'instruire en peu de temps, intrépide dans la philosophie, dans la probité et dans le mépris pour les fanatiques et les fripons; voilà ce que j'ai pu juger à une première entrevue.
Je vous en dirai davantage quand j'aurai le bonheur de vous voir.