1751-09-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Georg Conrad Walther.

Mon cher Walters, je reçois votre lettre.
Vous aurez le troisième volume incessament, j'y travaille sans relâche. Je suis de votre avis sur le caractère de la prose. Je crois qu'il ne saurait être trop petit, attendu que L'ouvrage sera très augmenté, et que votre intérest est de ne pas pousser votre édition à trop de volumes.

Nous verrons ensuitte comment nous nous tirerons, de L'édition du siècle de Louis 14 et de l'histoire universelle. Mais chaque chose doit être en son temps. Croyez moy mettez la plus grande promtitude à imprimer les œuvres diverses.

A l'égard de mon portrait je pense que vous pouriez seulement faire retoucher la planche à Leipsik. Mais si vous voulez vous servir de Smith, je luy feray parler de votre part. Je ne songe qu'à épargner votre bourse.

Je vous embrasse.

V.

Il me faut absolument la lettre au chapelain Norberg. On la trouve je crois dans une édition de Hollande. Ne pouriez vous pas me procurer cette lettre par vos correspondents?

V.