[?February 1751]
Je crois comme vous madame que Coucy a bien sa cinquantaine.
Mais en récompense les deux frères sont assez jeunes. Si cela a pu contribuer un moment à vous amuser, je suis trop heureux. Vous avez eu plus de soin de mon mal de poitrine que je n'en ay eu de vos délassemens. Je vous remercie de vos douceurs. Je ne peux vous en dire parce que je suis plus vieux que Coucy, et qu'aucun ministre d'état. Ma poitrine va fort mal mais elle enferme un cœur pénétré pour vous du plus respectueux et du plus tendre attachement.