Ma protectrice,
Jen'ay pas un moment à moy, mais tous mes moments sont à votre altesse sérénissime.
Je seray donc à vos ordres mardy, mais je vous supplie de m'envoyer mercredy à Versailles où j'ay une affaire indispensable. Cette affaire n'est que la seconde qui m'intéresse. La première est de vous plaire, de vous aporter mes vers, ma toux, mon cœur, mon admiration pour votre esprit et ma respectueuse reconnaissance pour vos bontez.
V.
Dimanche matin [?2 November 1749]