[11 Decre 1742]
Le pauvre malade monsieur, vous renvoye deux illustres coquins nommez Gingis et Tamerlan vulgairement.
Ce sont des prédécesseurs de Rafiat. Permettez moy de garder encor quelque temps les contes arabes et tartares sous le nom de la bibliothèque orientale de Mr d'Herbelot. Ayez encor pitié de moy. J'aurois besoin d'un Chardin, d'un Bernier, d'un Tavernier, de l'histoire de Hongrie, de l'histoire de Naples, et de celle de l'inquisition. Si vous avez toutes ces richesses faites moy l'aumône, et je tâcheray d'extraire un peu d'or de toutes ces mines là.
Mille tendres respects au père et au fils.
V.